Trafic individuel motorisé
L'UPSA s'engage avec succès contre les restrictions du TIM
17 décembre 2024 agvs-upsa.ch - L'année dernière, le Conseil fédéral a mené une consultation sur les surfaces de transport destinées à la locomotion douce. Les innovations auraient fortement porté atteinte au trafic individuel motorisé (TIM). La prise de position de l'UPSA à l'époque porte désormais ses fruits. Ilir Pinto
L'UPSA s'est opposée avec succès aux innovations concernant la locomotion douce, qui auraient entraîné des restrictions considérables pour le trafic individuel motorisé. Photo : Shutterstock
En 2023, le Conseil fédéral a ouvert une consultation sur les surfaces de transport destinées à la locomotion douce, qui proposait de nombreuses innovations, mais qui auraient en même temps porté massivement atteinte au trafic individuel motorisé (TIM). L'UPSA avait alors pris position et rejeté certaines propositions de modification. Il y avait ainsi des facteurs importants, liés à la sécurité, qui ne devaient pas être négligés du point de vue de l'UPSA. Il faudrait par exemple tenir compte de l'infrastructure routière existante et de son espace limité. Il faut également éviter que le trafic lent et le trafic rapide ne se gênent mutuellement.
L'engagement de l'UPSA a maintenant porté ses fruits : lors de sa séance du 13 décembre 2024, le Conseil fédéral a actualisé les règles applicables aux vélos électriques - en faveur de l'harmonisation des réglementations pour les véhicules de la locomotion douce. Une nouvelle catégorie de cyclomoteurs électriques lourds sera introduite, dont le poids total pourra atteindre 450 kg. Les règles entreront alors en vigueur le 1er juillet 2025.
L'UPSA s'est engagée avec succès contre les innovations suivantes :
L'UPSA s'est opposée avec succès aux innovations concernant la locomotion douce, qui auraient entraîné des restrictions considérables pour le trafic individuel motorisé. Photo : Shutterstock
En 2023, le Conseil fédéral a ouvert une consultation sur les surfaces de transport destinées à la locomotion douce, qui proposait de nombreuses innovations, mais qui auraient en même temps porté massivement atteinte au trafic individuel motorisé (TIM). L'UPSA avait alors pris position et rejeté certaines propositions de modification. Il y avait ainsi des facteurs importants, liés à la sécurité, qui ne devaient pas être négligés du point de vue de l'UPSA. Il faudrait par exemple tenir compte de l'infrastructure routière existante et de son espace limité. Il faut également éviter que le trafic lent et le trafic rapide ne se gênent mutuellement.
L'engagement de l'UPSA a maintenant porté ses fruits : lors de sa séance du 13 décembre 2024, le Conseil fédéral a actualisé les règles applicables aux vélos électriques - en faveur de l'harmonisation des réglementations pour les véhicules de la locomotion douce. Une nouvelle catégorie de cyclomoteurs électriques lourds sera introduite, dont le poids total pourra atteindre 450 kg. Les règles entreront alors en vigueur le 1er juillet 2025.
L'UPSA s'est engagée avec succès contre les innovations suivantes :
- L'augmentation de la largeur autorisée pour les cyclomoteurs lourds de 1 m à 1,20 m a pu être évitée, l'UPSA ayant fait valoir qu'une telle augmentation n'était pas possible compte tenu de la largeur de l'infrastructure routière existante. De plus, celle-ci entravait la fluidité du trafic et réduisait la sécurité.
- Il n'y aura pas d'exemption générale de l'obligation d'utiliser les pistes cyclables pour les cyclomoteurs lourds et rapides. "Cette proposition remettrait en question l'aménagement de certaines pistes cyclables déjà sous-utilisées aujourd'hui", écrivait alors l'UPSA dans sa prise de position. Ces usagers de la route ne pourraient donc se rabattre sur la route que si une plaque complémentaire le signale. Celle-ci ne peut être utilisée que dans des cas exceptionnels, notamment en cas de forte affluence de piétons et d'espaces restreints.
- L'abaissement à douze ans de l'âge minimum pour l'utilisation des vélos électriques lents (si accompagnés d'une personne majeure) n'a pas lieu, car l'UPSA a exprimé des craintes pour la sécurité et a avancé un manque de possibilités de contrôle.
- Les interdictions de circuler pour les cyclomoteurs fonctionnant uniquement à l'essence, tout en autorisant les variantes électriques, ont pu être évitées. "Cette discrimination étatique n'est pas justifiable en termes de neutralité technologique. Cette proposition ne touche pas à la sécurité routière, et c'est pourquoi il faut rejeter la différence de traitement en raison du type de propulsion", écrivait alors l'UPSA dans sa prise de position.
- Il n'y a pas de bandes cyclables ininterrompues, qui sont pourvues d'éléments de construction pour les séparer du reste du trafic. L'UPSA a vivement critiqué cette situation, car les éléments de construction constituent des risques pour la sécurité des voitures et des usagers des bandes cyclables eux-mêmes. De plus, ils gênent considérablement la circulation, notamment le croisement avec des véhicules plus grands comme les camions. De plus, il n'y a tout simplement pas assez de place pour de tels éléments de construction.
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